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Paris : le pouvoir d'achat immobilier en chute libre

Depuis 2000, les prix de l'immobilier parisien ont augmenté de 173 %, entraînant une baisse du pouvoir d'achat immobilier de plus de 50 %, malgré le recul des taux de crédit, passés de plus de 6 % en 2000 à 4 % sur 25 ans en 2011, indique le courtier Meilleurtaux. Pour une mensualité de 1 000 E sur 25 ans, sans apport, on peut aujourd'hui acheter 23 m² contre 52 m² en 2000."Compte tenu de la hausse des prix, de plus en plus de Parisiens sont contraints de se tourner vers la Petite voire la Grande Couronne. Ainsi 53 % des emprunteurs vivant à Paris, achètent en dehors de la ville, en Île-de-France pour la plupart, mais aussi en province pour 14 % d'entre eux", analyse Sandrine Allonier, responsable des études économiques chez meilleurtaux.com.En outre, pour faire face à la hausse des taux amorcée fin 2010, la durée moyenne des prêts a légèrement augmenté, de plus de 6 mois par rapport à l'automne 2010, ajoute-t-elle.Les taux d'intérêt restent orientés à la hausseAu total, depuis janvier, la hausse des taux fixes et variables atteint 0,60 point au niveau national comme en Île-de-France, où les taux sont légèrement supérieurs à la moyenne nationale, en particulier sur 25 et 30 ans, durées sur lesquelles les banques se livrent à une moindre concurrence.Malgré une légère accalmie en juin, les taux de crédit immobilier restent orientés à la hausse dans la région comme dans le reste de la France, indique meilleurtaux.com.Quelles solutions pour maintenir la solvabilité des ménages ?Selon le courtier, dans un contexte de hausse des taux, il existe des solutions pour réduire le coût total du crédit : -faire jouer la concurrence entre les banques : en Île-de-France, d'une banque à l'autre, les taux varient jusqu'à 0,75 point.- opter pour un crédit spécifique comme un prêt à taux mixte - fixe pendant une période donnée puis révisable indexé sur l'Euribor 3 mois - très avantageux notamment pour les primo-accédants qui ont une forte probabilité de revendre leur bien avant 7 ans.-prendre une délégation d'assurance : l'assurance de prêt représentant entre 5 % et 16 % du coût total du crédit selon les profils, il peut être avantageux de choisir une assurance individuelle pouvant permettre d'économiser jusqu'à 50 % du coût de l'assurance.-  les prêts aidés : à Paris, 41 % des crédits obtenus via meilleurtaux.com incluent un PTZ +, mais avec des montants moyens (32950 E en moyenne, mais 21 000 E dans l'ancien) ne finançant même pas les frais de notaire, et ce, en raison de la faible performance énergétique des logements franciliens et du manque d'offre dans le neuf. "D'ores et déjà, pour 15 à 20 % des dossiers, outre un taux compétitif, il s'agit de rechercher une solution de financement. Dans un contexte de taux orientés à la hausse, si les prix continuent à croître, alimentés par le manque d'offre, les délais de vente très courts et la forte demande des investisseurs, notamment étrangers, il y a un risque de désolvabilisation des emprunteurs, notamment des primo-accédants qui ne pourront plus du tout acheter à Paris ", indique Marc Sirotteau, directeur du secteur Île-de-France chez meilleurtaux.com.Baisse des ventes, hausse des prix En effet, depuis le début de l'année, la hausse des taux se répercute plutôt sur le volume des ventes que sur les prix des logements.Les ventes marquent le pas en Île-de-France (- 5 % sur un an), tandis que les prix poursuivent leur  hausse (+ 14,1 % sur un an), souligne meilleurtaux.com.  A Paris, les ventes ont reculé de 8 %, sans toutefois faire baisser les prix qui se sont envolés de 21,7 % sur un an pour atteindre 7 890 E / m² en moyenne selon les notaires, en raison notamment d'un manque accru d'offre."Chez meilleurtaux.com, nous constatons une baisse de la demande de crédit de 10 % sur un an, même si l'envie de devenir propriétaire demeure comme en témoignent les nombreuses demandes de calculs d'enveloppe. Compte tenu du manque d'offre, certains de nos clients pourtant éligibles à un financement, ne trouvent pas de bien à acheter. Globalement, le grippage du marché vient davantage des prix trop élevés que des taux qui, même s'ils ont beaucoup augmenté, impactent moins le pouvoir d'achat immobilier", explique Marc Sirotteau.


Origine : DIRECTGESTION

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